Accueil du Prof. Raynald Guilbault (ETS, Canada) du 27 mars au 7 avril

Raynald Guilbault

Noël Brunetière, de l’équipe TriboLub du département GMSC, accueil le Professeur Raynald Guilbault de l’École de Technologie Supérieure, Montréal, Canada.
Il sera présent à l’Institut Pprime du 27 mars au 7 avril.
Pendant son séjour au laboratoire, il donnera une conférence ouverte à tout Pprime sur le thème : « Optimisation des corrections de denture d’engrenages cylindriques droits pour maximiser leur durée de vie en fatigue de contact« .
Cette présentation aura lieu le 4 avril à 14h, dans la salle 0N23 du bâtiment H1.
Nous souhaitons au Professeur Guilbault la bienvenue à l’Institut Pprime.

Pour plus d’informations le concernant, vous trouvez ci-dessous un lien vers sa page personnelle sur le site de l’ETS.
https://www.etsmtl.ca/recherche/professeurs-chercheurs/rguilbault

Publications: Comment nos voitures « gaspillent » les deux tiers de leur carburant – Noel Brunetière

À la veille des départs en vacances et avec l’envolée des prix des carburants, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil.

Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement.

Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ?

Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ? Lire l’article

 

Workshop Méthodes Frontières Immergées en Nouvelle-Aquitaine

Le Groupe Transversal Simulation Numérique et Modélisation (GT SiMoN) a pour ambition d’aider les chercheurs de l’institut Pprime Pprime et du Laboratoire de Mathématiques et Applications à développer des synergies sur des activités de recherche en lien avec la simulation numérique et le calcul scientifique afin d’une part d’aider dans les axes scientifiques des laboratoires et d’autre part de permettre l’éclosion de nouvelles thématiques. Cette année, le GT-SiMoN organise à Poitiers un évènement fédérateur au niveau régional.

Dans la continuité des journées Calcul et Simulation en Nouvelle Aquitaine organisées à Arcachon en décembre 2021, nous organisons les 4 et 5 Octobre 2022 à Poitiers un Workshop sur une thématique commune à un nombre important de chercheurs de l’institut Pprime, du LMA et au niveau régional, à savoir les méthodes de frontières immergées (IBM). Le but de ces deux journées est de poursuivre les échanges scientifiques avec les collègues de la région afin de déboucher sur deux ou trois propositions de stages Master2 que nous financerons pour l’année universitaire 2022/2023.

Ce Workshop sera divisé en une journée dédiée aux IBM pour écoulements incompressibles et l’autre aux écoulements compressibles. Ces journées seront elles-mêmes divisées en deux moments, la matinée dédiée aux présentations et l’après-midi à des tours de table/discussions sur les sujets vues le matin. Les matinées débuteront par deux exposés d’experts suivis d’exposés de jeunes docteurs ou doctorants confirmés, qui présenteront leurs travaux sur ces méthodes.

Comité d’organisation :

Nicolas James
Philippe Parnaudeau

Comité scientifique :

Héloïse Beaugendre
Julien Dambrine
Eric Lamballais
Thomas Milcent
Arnaud Mura

Site: https://jibmna.conference.univ-poitiers.fr/index.php

Accueil de Mme Isabelle Jouteur – Chercheur invité pendant une année – Équipe CURIOSITY

L’équipe interdisciplinaire Curiosity de l’Institut Pprime a le plaisir d’accueillir Mme Isabelle Jouteur pendant un an dans le cadre d’une délégation CNRS. Isabelle Jouteur est Professeure de langue et littérature latine à l’Université de Poitiers, elle a été associée depuis 2013 au groupe de travail sur la reconstitution de la bataille d’Actium confrontant approche scientifique (océanographie, physique, mathématiques, architecture navale) et sciences humaines (histoire, linguistique, mythologie). Son projet de recherche porte sur l’histoire de la croyance dans les pouvoirs du rémora en diachronie longue et l’émergence d’un point de vue scientifique sur la question à partir de la Renaissance (magnétisme, mécanique, physique des fluides).

Optifum : vers des produits innovants pour la sécurité incendie

Avec la croissance de la filière bois-énergie, dont l’activité a doublé depuis dix ans, l’optimisation des conduits d’extraction de fumées est un enjeu fort de la sécurité incendie. La société Poujoulat, spécialiste des conduits de cheminée, collabore depuis 2012 avec l’Institut Pprime1 sur des thématiques de recherche concernant la sécurité incendie. Les partenaires ont décidé de renforcer et de pérenniser leur coopération en créant le laboratoire commun Optifum, soutenu par l’Agence nationale de la recherche (ANR). L’équipe Combustion hétérogène de l’Institut Pprime et le laboratoire Ceric (Centre essais recherches des industries de la cheminée) de Poujoulat vont travailler sur deux scénarios :

  • Scénario 1 : un feu se déclare dans la pièce où se situe le conduit de cheminée et il faut éviter que celui-ci soit un vecteur de transmission du feu aux pièces adjacentes. Les études s’efforceront d’évaluer la tenue structurelle du conduit et la transmission de la chaleur libérée par le sinistre via le conduit.
  • Scénario 2 : un feu se déclare dans le conduit lui-même et il convient que le feu ne se propage pas à l’extérieur. Le feu étant associé à la décomposition thermique puis à l’inflammation des dépôts accumulés au sein du conduit, il s’agira de caractériser ces dépôts avec précision, ainsi que les caractéristiques du feu qu’ils peuvent générer.

Poujoulat et l’Institut Pprime vont mettre en commun des moyens expérimentaux et renforcer le partage de leurs expertises. Des bancs d’essais seront également co-développés par les partenaires. Les études expérimentales permettront de caractériser l’inflammabilité des dépôts dans les conduits et de mieux comprendre les mécanismes qui entrent en jeu lors d’un incendie. Ces résultats déboucheront sur la mise au point de deux modèles numériques. L’un modélisera les échauffements et les transferts de chaleur, tandis que l’autre simulera la formation des dépôts au sein du conduit et leur combustion. Ces modèles numériques pourront ensuite être utilisés par Poujoulat pour améliorer ses gammes de produits actuels et créer des produits innovants visant de nouveaux marchés. D’ores et déjà, une doctorante a été recrutée, notamment grâce à un soutien complémentaire de la région Nouvelle Aquitaine.

« Pour l’Institut Pprime, les études menées au sein du laboratoire commun sont une opportunité d’aborder des thématiques peu traitées par la recherche en général, notamment sur les dépôts dans les systèmes de chauffage. C’est aussi l’occasion de développer de nouvelles expertises applicables à d’autres domaines de recherche », indique Thomas Rogaume, chercheur à l’institut Pprime et directeur du laboratoire Optifum. Ces travaux donneront lieu à des communications et à des publications scientifiques. Au total, une quinzaine de chercheurs et ingénieurs, issus de l’Institut Pprime et de Poujoulat, seront impliqués dans les projets du laboratoire commun.

 

Institut Pprime : recherche et ingénierie en matériaux, mécanique et énergétique (CNRS)

Contacts :

Thomas Rogaume / Chercheur à l’Institut Pprime et Directeur du laboratoire commun Optifum / thomas.rogaume@univ-poitiers.fr

Lionel Druette / Directeur du Centre essais recherches des industries de la cheminée et directeur-adjoint du laboratoire commun Optifum / l.druette@laboratoire-ceric.com

 

Source sur le site du CNRS

La solidarité entre des laboratoires poitevins a permis la fabrication de 400 litres de solution hydro-alcoolique

Après l’accord passé entre le CNRS et la Fédération nationale des dispositifs de ressources et d’appui à la coordination des parcours en santé (FACS), l’IC2MP s’est porté volontaire pour la fabrication de solution hydro-alcoolique pour les soignants et les professionnels paramédicaux de ville.

Dès le début du confinement, l’IC2MP a recensé au sein du laboratoire les produits nécessaires à la fabrication de solution hydro-alcoolique (éthanol, eau oxygénée, glycérol). La demande du CNRS a alors donné la possibilité à l’IC2MP de montrer sa solidarité avec les professionnels médicaux ou paramédicaux de ville.

Les laboratoires EBI et Pprime se sont associés à l’IC2MP et ont acheminé leurs ressources vers notre laboratoire.

Ces jours-ci, la mobilisation de personnels volontaires de l’IC2MP a permis la production de
400 litres de solution hydro-alcoolique. Merci à tous ceux qui ont pu s’impliquer dans ce
mouvement de solidarité.

Inauguration du laboratoire commun Mach4

Ce jeudi 7 novembre, l’université de Poitiers et le CNRS ont inauguré un laboratoire commun avec l’entreprise ITECA. Lauréat de l’appel à projet ANR, ce laboratoire a pour but d’allier robotique de pointe et réalité virtuelle pour produire des outils d’aide à la production.

Un partenariat de recherche-innovation dédié à la virtualisation de la robotique

Le laboratoire commun « Contrôle et virtualisation Machine pour l’Industrie 4.0 » (Mach4) fédère des compétences en conception et contrôle de systèmes mécatroniques et en développement d’outils d’assistance à la décision basés sur les dernières technologies d’intelligence artificielle. L’humain est au cœur des problématiques scientifiques du laboratoire commun, qui vise ainsi à développer des solutions d’assistance en prenant en compte le confort biomécanique et cognitif de l’homme dans son environnement.

Ce laboratoire commun a pour objectif de produire des outils d’aide au développement, à la conduite et à la maintenance d’installations de production complexes. Il vise à fournir des solutions complètes associant la machine et son jumeau numérique avec un haut degré d’interaction entre les deux modèles et une grande fidélité de représentation du réel. Les produits développés ont pour vocation de placer l’opérateur humain (conducteur de ligne, technicien de maintenance, superviseur) dans les meilleures conditions pour traiter les données multiples générées par la machine et prendre les décisions de condition ou d’intervention adaptées.

Un laboratoire commun qui fédère : laboratoire de recherche académique et entreprise innovante

Ce projet associe deux partenaires complémentaires :
L’Institut Pprime, un laboratoire de recherche qui développe, avec l’équipe RoBioSS (Robotique, Biomécanique, Sport & Santé), des solutions mécatroniques complexes pour la robotique de production et des méthodologies permettant d’évaluer le confort biomécanique d’un opérateur en situation de production.
La société ITECA, une entreprise ayant un fort potentiel d’innovation qui fournit des solutions de virtualisation de lignes de production intégrant des moteurs de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour la prise de décision.

Une collaboration étroite a également été nouée avec le Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage de l’université de Poitiers pour prendre en compte le confort cognitif de l’opérateur en situation d’interaction avec l’environnement réel ou virtuel (projets ACI, PEPS CNRS, région Psychobot).

En phase de conception, les solutions fournies par le LabCom permettront d’avoir une représentation de la machine dans un environnement immersif de réalité virtuelle avec des modèles de comportement dynamique très proches de ceux des machines réalisées. En production, le logiciel de conduite et de maintenance permettra de fournir à l’opérateur humain, au moment opportun, les informations nécessaires à la prise de décision.

Un laboratoire en cohérence avec son territoire

Ce laboratoire commun s’inscrit dans une dynamique de développement du territoire en cohérence avec les besoins du tissus industriel local. En associant un laboratoire académique à une entreprise basée à Angoulême, en plein cœur du Pôle image, l’université de Poitiers réaffirme son investissement sur le territoire, le tout en pleine cohérence avec la stratégie régionale d’une industrie 4.0.

 

Source de l'article